Du grésil et des giboulées
Il y a des hivers comme celui-ci, même si leur durée nous paraît (parait) affreusement longue.
Le grésil et les giboulées que le début du mois de mars nous a apportés ont animé le paysage comme
des cartes de Noël expédiées en retard. L’air fatigué des gens qui passent dit assez leur lassitude
d’un hiver prolongé.
Les cols relevés, les écharpes enroulées, les gants fourrés restent toujours actuels.
Le gel nocturne, revenu avec une nouvelle intensité, recouvre les perce-neige(s), et les jeunes
pousses sorties dans les parterres. Ne croyez pourtant pas que ces intempéries, gênantes à la
longue, ont quelque chose d’exceptionnel.
Les saisons, bien rangées et venant à leur tour, persistent jusqu’au bout et ce troisième mois de
l’année joue son rôle sans désemparer.
Nous n’en serons que plus reconnaissants au doux printemps qui ne tardera plus.
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