Le corps bien droit, les mains
poséesà plat sur les genoux, il
attend.
L’orchestre, àsa gauche, joue. Il
écoute. Ses bras se lèvent
lentement. C’està lui. Son corps se détend. Ses doigts courent sur le clavier du piano noir.
Il aime cette musique. C’estsa vie.
Il a oublié les centaines de
personnes venues pour l’écouter. Quand la dernière note glisse de ses doigts, son visage redevient
paisible.