Andersen, La Malle volante LES PIÈCES D’OR
Mots difficiles pour lesquels on ne comptera pas de faute : ricochets shillings
Il était une fois un marchand qui était si riche qu’il pouvait paver toute la rue avec des pièces d’argent... Mais il n’y songeait pas, il savait employer son argent autrement. Et puis, il mourut. Son fils eut alors tout son argent, et vécut joyeusement, il allait au bal masqué chaque nuit, faisait des ricochets dans la mer avec des pièces d’or, en sorte que l’argent filait. Quand il n’eut plus que quatre shillings, ses amis ne se soucièrent plus de lui, puisqu’ils ne pouvaient se promener avec lui ni dans les rues ni sur les places, mais l’un d’entre eux, qui était bon, lui envoya une vieille malle, et dit : Fais tes paquets ! C’était très bien, mais il n’y avait rien à mettre dans la malle, alors il s’y mit lui-même. C’était une drôle de malle, et il ne savait qu’en faire. Aussitôt qu’on appuyait sur la serrure, elle pouvait voler.
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