La poule.
Pattes jointes, elle sauta du poulailler dès qu’on lui ouvrit la porte. Eblouie de lumière, elle
fit quelques pas, indécise, dans la cour. Elle vit d’abord le tas de cendres, où chaque matin, elle avait coutume de s’ébattre. Elle s’y
roula, s’y trempa et, d’une vive agitation d’ailes, elle secoua
ses puces de la nuit. Puis elle alla boire au plat creux que la dernière averse avait rempli. Elle
but par petits coups et dressa le col en équilibre sur le bord du plat.
Et, sûre qu’il n’y avait rien de neuf, elle se remit en quête.
d’après J. Renard
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