Je croyais à la pluie, ce fut la neige qui nous arriva. D’abord, elle tomba en petits papillons
qui passaient, emportés par le vent ; bientôt, tous ces papillons grossirent…, la bise nous les
fouettait si rudement à la figure qu’ils nous aveuglaient. Les bois, de chaque côté, bordaient
toute la route.
La neige, entraînée par les rafales, rasait la terre comme un nuage de poussière blanche et elle
ne s’arrêtait que lorsqu’elle rencontrait un obstacle. Elle nous arrivait en tourbillons sur toute
la tête et nous glissait dans tout le cou où elle fondait.
d’après H. Malot
Ecouter à nouveau l'enregistrement de la dictée ici |