Une branche de lilas.
Les fleurs, aussi modestes soient-elles, nous ont émerveillés jusqu'à ce jour de décembre où les premières gelées les ont flétries.
Notre lilas blanc, quand ses énormes grappes de mai triomphent sous le soleil, a été déserté par les moineaux piailleurs.
Pourtant, si l'on examine la branche où s'attardent deux mésanges, on y remarque des bourgeons tout gonflés qui vont rester bien fermés pendant l'hiver.
Déjà on se prend à espérer des jours meilleurs, plus longs, plus ensoleillés. Ne sont-ils pas, ces gros bourgeons, porteurs d'espoir ?
Une branche de lilas, c'est peu, mais c'est énorme. Les plus petits indices nous indiquent que tout se métamorphosera encore une fois, comme toujours.
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