L’embarcation, l’eauet la rive paraissent immobiles. Tournant le dos au rivage, je ne vois plus devant moi que la rivière. Elle
glisse. Plus loin, en aval, l’île, prise dans les premiers rayons du jour, commence à sortir des brumes matinales. Peupliers, ormes et bouleaux forment une masse confuse d’oùse détachent de grands pans de feuillage qui prennent la lumière.