Texte de J. Tournier, La Maison déserte.
« Elle préfère marcher au hasard, sans itinéraire, mais avec le plan dans sa poche pour le cas où elle se perdrait. Tout de suite elle est dans les bois. Les rues de son quartier se transforment en chemins de terre où elle croise des cavaliers. Elle franchit des ponts, longe des petits cours d'eau couverts de feuilles mortes, qui lui rappellent son enfance, lorsqu'elle jouait au Robinson avec son frère. Tout la déconcerte. Elle se croit parfois en pleine campagne, découvre même des poules dans un champ et se trouve soudain devant un carrefour à huit voies. »
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