Permettre aux élèves de ne plus confondre, une bonne fois pour toutes, ce qu'on appelle "accent aigu" et "accent grave". En effet, les accents de chacun peuvent parfois rendre la différence entre "é" et "è" difficilement audible. Difficile dans ces conditions de retranscrire à l'écrit les accents aigus et les accents graves.
Principe :
Faire retenir aux étudiants un mot « modèle » avec une petite histoire qui y est associée afin de créer un point de repère suffisamment fort pour s'inscrire dans la durée.
Toto est un élève de 4ème. Comme d'autres garçons de cet âge, il voit son timbre de voix évoluer et ce, au cours de son année scolaire. Ainsi il passe d'une voix d'enfant (voix aigu) à une voix d'homme (voix grave). Cette transformation est visible dans le mot-même qui le qualifie, le mot « élève » : accent aigu sur le premier « e » (comme la voix aigu du début de l'année), accent grave sur le deuxième « e » (comme la voix grave de la fin de l'année).
Pour se souvenir dans quel sens part l'accent aigu, souvenez-vous qu'avec le mot "dé" la barre sur le E part vers la lettre D. Et si vous avez un clavier d'ordinateur devant les yeux, le é et le è sont dans le bon ordre pour écrire le mot éléve (vu plus haut)